Le Plan d’Epargne Retraite (PER), c’est la nouvelle option de choix pour tous ceux qui visent à arrondir leur fin de mois, une fois l’âge de la retraite atteint. Sa recette ? Une flexibilité supérieure à celle des plans Perp ou des contrats Madelin. En outre, le PER s’adresse à l’ensemble des travailleurs désireux d’anticiper une diminution de revenus lorsque vient le temps de la retraite… Que vous soyez salarié, indépendant ou même sans activité professionnelle, ce dispositif est pensé pour vous garantir une source de revenu supplémentaire, ajustable à votre parcours et vos besoins futurs. Bref, un véritable plan de secours pour que, demain, la retraite rime avec sérénité, pas avec précarité… Décryptage !
Le PER gagne du terrain
Bien qu’encore loin des mastodontes que sont le Livret A ou l’assurance-vie en termes de popularité, le Plan d’Epargne Retraite s’implante fermement dans le paysage financier français, la preuve en chiffres : depuis son lancement en 2019, la version assurantielle du PER a séduit près de 3,9 millions de souscripteurs, accumulant plus de 50 milliards d’euros d’encours sous gestion. Une belle ascension qui s’explique par la transition des souscripteurs des anciens produits de retraite comme le PERP, Madelin, Préfon, et Perco, aujourd’hui clos à la vente, mais aussi par les qualités intrinsèques du PER.
Selon Philippe Lauzeral, directeur général de Finzzle groupe, le PER se distingue par sa polyvalence, étant « un produit multifonctions adapté à différentes stratégies patrimoniales ». En effet, plusieurs leviers existent pour maximiser les bénéfices de ce plan sur le long terme, faisant de lui un acteur de plus en plus incontournable dans les stratégies d’épargne des Français.
Les subtilités du Plan d’Epargne Retraite : individuel versus collectif
Quand on parle de Plan d’Epargne Retraite, il faut distinguer les versions individuelles des versions collectives, introduites par la Loi Pacte du 22 mai 2019, qui a uniformisé et dynamisé les anciens dispositifs d’épargne retraite, en plus de les rendre plus attractifs et accessibles. Du côté des entreprises, on trouve deux types de PER collectifs : le PER d’Entreprise Collectif (PERECO) et le PER d’Entreprise Obligatoire (PERO). Ces plans sont intégrés dans le cadre des avantages proposés par l’entreprise aux employés.
A l’autre bout du spectre, le PER individuel s’adresse à tous, actifs ou non, et n’est rattaché à aucun cadre professionnel. C’est le digne successeur des Perp et contrats Madelin depuis octobre 2020, ouvert auprès des banques ou des assurances. Contrairement à ses cousins collectifs, le PER individuel offre une grande flexibilité : ouverture avec des sommes modiques, versements libres sans plafond fixe, permettant à chacun de gérer sa cadence d’épargne selon ses moyens. Une fois que l’on sait cela, on comprend mieux pourquoi Finzzle Groupe compare le PER à un couteau suisse de l’épargne financière et insiste pour éduquer les français aux différents produits financiers qui leur sont disponibles…
Le PER individuel se distingue aussi par sa capacité d’absorber les économies d’autres produits d’épargne retraite comme le Perp ou les contrats Madelin antérieurs à octobre 2020. Il est même possible de transférer des fonds depuis une assurance-vie vers un PER, avec des avantages fiscaux sous certaines conditions. Petite cerise sur le gâteau, l’épargne sur le PER est gérée de façon à minimiser les risques au fur et à mesure que vous vous rapprochez de la retraite. Cette gestion pilotée diminue progressivement l’exposition aux actifs risqués, sécurisant ainsi le capital à l’approche du terme. Bien entendu, pour les plus audacieux, il reste toujours possible d’opter pour une gestion libre, afin de piloter soi-même ses investissements.