Une fois n’est pas coutume, nous allons, dans cet article, parler de seniors “non humains” 😄 😋 Et oui, nous allons parler des chevaux car nombreux sont les grands-parents dont les enfants ou petits enfants font de l’équitation et pourraient même en faire leur métier. Alors que la société essaye de prendre en compte l’âge et le grand âge chez les seniors (que faire de nos seniors, comment les traiter, comment les héberger et continuer à prendre soin d’eux, faut-il de l’habitat intergénérationnel…), les mêmes problématiques s’appliquent à nos compagnons à quatre pattes. Vous verrez également que les solutions (exercices adapté, etc) se rapproche énormément de ce qui est bénéfique pour les humains. Faisons donc un focus aujourd’hui sur le cheval âgé !
Prendre soin d’un cheval vieillissant, c’est un peu comme accompagner un vieux copain de route sur les derniers kilomètres de son aventure… En effet, le cheval, fidèle compagnon, demande des attentions particulières quand les années commencent à peser sur son dos et ses articulations. Mais vieillir ne signifie pas perdre en qualité de vie, bien au contraire ! Avec des soins adaptés, une alimentation ajustée et une vigilance accrue face aux signes de fatigue, un cheval âgé peut continuer à vivre ses jours avec dignité et confort. Alors, comment offrir à votre vieux compagnon le bien-être qu’il mérite dans cette nouvelle étape de sa vie ? C’est ce que nous allons voir dans la suite !
L’importance d’assurer son cheval retraité
On vous le dit tout de suite, lorsqu’un cheval prend sa retraite, ce n’est pas une raison pour relâcher la vigilance ! Bien qu’il ne soit plus en compétition ou monté aussi régulièrement qu’auparavant, la responsabilité qui incombe au propriétaire reste pleine et entière. C’est ici que l’assurance joue un rôle clé pour garantir à l’animal une fin de vie en toute tranquillité, et dans ce domaine, Cavalassur tire clairement son épingle du jeu.
Commençons par la responsabilité civile. D’emblée, il faut savoir que même un cheval retraité peut causer des incidents. Si l’animal s’échappe de son pré et provoque un accident, la garantie RC non monté (RCPE) devient alors indispensable pour couvrir ces risques. Chez Cavalassur, cette couverture est parfaitement adaptée à cette nouvelle phase de la vie du cheval, avec la possibilité de continuer à assurer des activités légères, comme des balades ou du travail à pied. Et côté santé, alors que certaines assurances s’arrêtent à un certain âge, Cavalassur propose la formule « Vétéran » qui reçoit un accueil très positif de la part des propriétaires, une couverture pour les chevaux à partir de 23 ans, pensée pour assurer les risques d’accidents et de décès accidentel. C’est une solution particulièrement intéressante pour les propriétaires soucieux d’accompagner leur cheval jusqu’à la fin, sans être obligés de renoncer à une protection essentielle.
Adapter l’exercice physique, la clé pour un vieillissement réussi
Un cheval vieillissant ne perd pas l’envie de se mouvoir, mais son corps exige une attention particulière, et à ce niveau, l’exercice physique reste l’une des meilleures garanties pour retarder l’apparition des pathologies liées à l’âge. Pour ces compagnons qui nous ont tant donné, maintenir une activité adaptée, tant sur le plan physique que psychologique, devient essentiel pour favoriser un bon vieillissement.
Ajuster progressivement l’exercice à l’âge du cheval
Au fil des années, l’exercice doit évoluer pour répondre aux besoins changeants du cheval âgé, car si durant sa carrière sportive, l’entraînement était conçu pour satisfaire le cavalier, en retraite, il doit désormais se concentrer sur le bien-être de l’animal. L’objectif est d’apporter du confort, tant au niveau de la mobilité que du moral. Cela passe par des échauffements prolongés, des retours au calme plus progressifs, et des séances entrecoupées de pauses pour faciliter la récupération. Avec l’âge, les courbatures deviennent plus fréquentes et plus lentes à disparaître. La vigilance est de mise !
Préserver la souplesse et l’énergie de l’animal avec le travail monté ou à pied
Vous pouvez conserver le travail monté, dans la mesure où le dos et les membres du cheval le permettent. L’intensité des séances devra bien sûr être adaptée, et certaines disciplines, comme le saut d’obstacles, seront progressivement abandonnées. Cependant, rien n’empêche un vieux cheval de continuer à s’assouplir par des exercices de dressage : transitions, variations d’allure, et mouvements latéraux permettent de maintenir la souplesse sans trop solliciter le physique.
Par ailleurs, le travail à pied devient encore plus pertinent avec l’âge. Que ce soit en longe, aux longues rênes ou en main, cet exercice sollicite doucement les articulations sans imposer le poids du cavalier. Et plus important encore, il entretient l’énergie nécessaire pour que le cheval puisse se coucher et se relever sans difficulté, éléments cruciaux pour son bien-être quotidien.
Un lien social indispensable pour le moral
Au-delà du physique, l’interaction avec l’homme est essentielle pour l’équilibre mental du cheval retraité, car après une vie passée à exécuter des tâches et à partager des moments de complicité, le cheval âgé a besoin de maintenir ce lien avec son cavalier. Le travail à pied ou même des jeux en liberté participent à ce maintien du lien, stimulant ainsi l’animal aussi bien mentalement que physiquement. Et dans certains cas, lorsqu’il est difficile de lui trouver un compagnon équin pour interagir, l’homme devient ce partenaire indispensable. Sollicité, le cheval se mettra plus spontanément en mouvement, ce qui est la meilleure des assurances contre la sédentarité et les pathologies qui y sont liées.
Bien-être et gestion des douleurs : anticiper les pathologies
Avec l’âge, les douleurs liées à l’arthrose ou aux articulations deviennent inévitables. Pour accompagner un cheval vieillissant, des soins comme l’ostéopathie, la balnéothérapie ou encore des massages peuvent grandement améliorer son quotidien. Prévenir et soulager ces maux permet d’éviter une perte de mobilité, et surtout, d’assurer un confort de vie optimal. L’exercice adapté reste le socle de cette stratégie de bien-être, mais il doit être complété par ces approches thérapeutiques.
Les trois organes clés pour assurer un vieillissement optimal chez le cheval
Assurer une bonne fin de vie à un cheval ne se résume pas à lui offrir un pré et de la tranquillité… Trois organes essentiels méritent une attention particulière pour prévenir les pathologies liées à l’âge, et une bonne connaissance de leur fonctionnement peut permettre d’agir en amont et de garantir un vieillissement plus serein.
Appareil respiratoire
Le cheval, en tant qu’animal de fuite, dispose d’un appareil respiratoire impressionnant, capable de soutenir des efforts intenses. Toutefois, avec l’âge, ses capacités respiratoires peuvent décliner. Les alvéoles pulmonaires se dégradent progressivement, entraînant parfois des troubles comme l’emphysème, qui réduit la surface d’échange et limite la capacité respiratoire. Pour prévenir ces problèmes, il faut maintenir une bonne hygiène de vie : éviter les poussières, veiller à la qualité du foin et de la paille, et protéger le cheval des courants d’air. De plus, adapter l’effort physique à ses capacités et intégrer des phases de récupération après l’exercice permet d’éviter la surcharge respiratoire.
Appareil locomoteur
L’arthrose, cette vieille ennemie des chevaux vieillissants, touche progressivement les articulations, et s’installe plus vite si les surfaces articulaires ont été malmenées, que ce soit à cause de sols inadaptés, d’une mauvaise gestion des échauffements ou d’un excès d’efforts. Pour retarder son apparition et en limiter les effets, l’exercice physique adapté est la clé. Un cheval qui reste actif, même en vieillissant, conserve sa musculature, ce qui permet de soutenir ses articulations. Sans cela, la fonte musculaire ou l’ankylose peuvent condamner un cheval incapable de se relever.
Appareil digestif
En tant qu’herbivore, la majorité de la digestion du cheval se déroule dans ses intestins, grâce à une microfaune bactérienne essentielle. Mais avec l’âge, les capacités digestives déclinent, en partie à cause de la dégradation des muqueuses intestinales et de la diminution de l’efficacité de la dentition. Le vieux cheval doit alors consommer plus de concentrés pour compenser une digestion moins efficace. L’apparition d’ulcères gastriques est un problème fréquent et peut sérieusement affecter la longévité du cheval. A la moindre alerte – perte d’appétit, douleurs ou inconforts visibles – veillez à consulter un vétérinaire sans attendre. En parallèle, il faudra souvent adapter son régime alimentaire, en privilégiant des aliments plus digestibles pour compenser cette perte d’efficacité.
Sources :
https://www.ifce.fr/ifce/connaissances/webconferences/sante-et-bien-etre-animal/principales-maladies-du-vieux-cheval/
https://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=2001lyon077.pdf
https://www.veterinairepierrefontaine.com/Publication/Show.aspx?item=2372&code=pub_hesan
https://www.chevaux-veterinaire-maisons-laffitte.com/medias/les-soins-du-cheval-age-e1259585.pdf