Un urologue est un médecin spécialisé dans les maladies des voies urinaires et du système reproductif masculin. Les patients peuvent être adressés à un urologue si leur médecin soupçonne qu’ils ont besoin d’un traitement pour une affection liée à la vessie, aux uretères, aux reins et aux glandes surrénales. Chez les hommes, les urologues traitent les troubles liés à l’épididyme, au pénis, à la prostate, aux vésicules séminales et aux testicules. Pour mieux cerner l’importance de cette spécialité médicale, le cabinet Boutros Helmi vous détaille dans cet article les cas où elle devient nécessaire.
Quand est-ce que je dois consulter un urologue ?
Un patient peut être aiguillé vers un urologue pour le traitement d’une série de pathologies :
Infections des voies urinaires (UTI) :
Elles surviennent souvent lorsque des bactéries migrent du tube digestif vers l’urètre. Les symptômes comprennent une miction anormale, des douleurs, une incontinence, des nausées, des vomissements, des fièvres et des frissons. Elles touchent principalement les femmes.
L’incontinence :
Un dysfonctionnement du système urinaire peut entraîner une perte involontaire du contrôle de la vessie. Chez la femme, cela peut résulter d’un affaiblissement des muscles du plancher pelvien pendant la grossesse.
L’infertilité masculine :
Elle peut résulter de lésions de l’appareil reproducteur masculin et de divers troubles du sperme. Une cause fréquente est la varicocèle, une veine élargie dans le sac situé sous le pénis. La chirurgie peut parfois aider dans ce cas précis.
Maladie rénale :
Les lésions rénales peuvent entraîner un gonflement des mains et des chevilles, une hypertension artérielle et d’autres symptômes. Si les reins ne fonctionnent plus efficacement, il s’agit d’une insuffisance rénale. En fin de compte, elle peut être mortelle.
La transplantation rénale :
Une personne peut avoir besoin d’une greffe de rein à la suite d’une insuffisance rénale.
Oncologie urologique :
Traitement des cancers liés à l’appareil urologique ou à l’appareil reproducteur masculin, comme le cancer de la vessie et le cancer de la prostate.
Prolapsus de la vessie :
lorsque les tissus et les muscles du plancher pelvien ne sont plus en mesure de soutenir les organes du bassin, les organes peuvent tomber de leur position habituelle.
Dysfonctionnement érectile :
Le pénis est incapable d’atteindre une rigidité suffisante pour participer pleinement aux rapports sexuels. Il s’agit souvent d’un symptôme d’une affection sous-jacente.
La maladie de la Peyronie :
Une couche fibreuse de tissu cicatriciel se développe sous la peau du pénis. Cela peut entraîner une flexion ou une courbure du pénis (phimosis) pendant l’érection, ce qui peut provoquer des douleurs et entraîner des difficultés lors des rapports sexuels.
Cystite interstitielle ou syndrome de la vessie douloureuse :
Une affection inflammatoire chronique de la vessie peut entraîner des malaises allant de légers à graves.
À quoi dois-je m’attendre ?
L’urologue aura normalement des notes du médecin traitant, mais il posera des questions sur les antécédents médicaux du patient et procédera à un examen physique. Il peut également demander certains examens :
Des examens d’imagerie, tels que des scanners CT, des IRM ou des ultrasons, peuvent aider le médecin à localiser le problème.
- Un cystoscope est une longue et fine sonde munie d’une caméra qui peut être utilisée pour voir à l’intérieur des voies urinaires et, parfois, pour prélever un échantillon de tissu à des fins de test.
- Un test urinaire peut vérifier la présence de bactéries ou d’autres signes de maladie.
- Une biopsie peut vérifier la présence de cancer et d’autres maladies.
- L’examen urodynamique permet de vérifier la vitesse à laquelle l’urine quitte le corps, la quantité d’urine restant dans la vessie après avoir uriné et la pression exercée dans la vessie.
Après le diagnostic, le traitement dépendra de l’état de santé de chaque patient. La prise en charge médicale et la chirurgie sont toutes deux possibles, selon Helmi Boutros.