Baby-boom oblige, les seniors sont aujourd’hui très nombreux sur le marché de l’emploi. Leur intégration reste cependant très inégale, suivant le secteur d’activité et la taille des entreprises.
Trouver un emploi n’est pas toujours aisé et cela est d’autant plus compliqué passé un certain âge. Derrière cette réalité se cache également un mot, celui de l’emploi senior. Ce terme utilisé qui tend à ne démarrer qu’après la soixantaine pour toutes les activités de loisirs démarre, dans le monde du travail, dès la cinquantaine passée. Pour preuve de cette barrière fixée à l’âge, l’évolution de l’emploi. Suivant des chiffres récents, si 85 % des 53 ans sont encore en activité, ils ne sont plus que 44 % à 59 ans et 25 % à 60 ans.
Les raisons de cette évolution dans les milieux professionnels s’expliquent bien évidemment par le chômage aujourd’hui assez élevé, mais également par de nombreux départs en cessation d’activité. Cette dernière situation concerne un homme sur cinq et une femme sur dix. Le chômage, pour sa part, est l’un des points noirs de ces dernières années, les personnes les plus âgées retrouvant difficilement un emploi.
Les aides de l’état pour l’emploi de seniors
Depuis quelques années et afin d’endiguer cette situation, de nombreuses aides de l’État ont été mises en place et utilisées par les entreprises. Certains secteurs d’activité y trouvent d’ailleurs leur intérêt afin de conserver les compétences et le savoir-faire détenus par les plus anciens travailleurs. C’est notamment le cas des sociétés d’activité financière ou industrielle.
Passé les 50 ans, il n’est alors plus question de diplômes mais bien d’expérience et de pratiques. Ces nouveaux seniors sont souvent utilisés dans la mise en place des tutorats, se traduisant par un accompagnement en formation des plus jeunes.
Désormais sorti de la période des aides aux départs anticipés, l’emploi tend donc aujourd’hui en une nouvelle augmentation du nombre de travailleurs seniors, appréciés pour leurs qualités professionnelles et leurs compétences.
